Rencontre avec Yann Martineau, votre nouveau Conseiller consulaire

Yann MARTINEAU, vous venez d’être élu conseiller consulaire aux Pays-Bas à la suite de Richard BENNAHMIAS qui lui avait été élu en juillet 2018.

Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je vais avoir 43 ans. J’habite à La Haye depuis huit ans mais mon histoire avec les Pays-Bas remonte à l’enfance : ma famille entretient de longue date une relation amicale avec une famille du Brabant. J’ai étudié les mathématiques, l’écologie puis l’urbanisme, et j’exerce depuis vingt ans dans l’aménagement du territoire et l’organisation des transports. J’ai créé ma propre agence en 2012 et j’essaie de contribuer au développement d’un monde à la fois plus agréable et plus résilient. J’aime la nature, la marche, le vélo et la natation. Je n’ai pas de voiture. Je passe aussi beaucoup de temps dans mon atelier à faire des vitraux et de la menuiserie.

Quel regard portez-vous sur la communauté française des Pays-Bas ?

La communauté française des Pays-Bas est plurielle, composée de gens qui passent, de gens qui restent, mais aussi de français nés ici – les frontières entre ces catégories étant d’ailleurs poreuses. Les attentes et les besoins de notre communauté sont par conséquent variés. Nous essayons en tant qu’élus de les capter et d’y répondre au mieux.

Quelles sont vos priorités et les actions que vous souhaitez réaliser ?

Je suis élu dans un moment très particulier. Le contexte de la pandémie perturbe l’exercice démocratique sur au moins deux points : d’une part, les échéances électorales sont repoussées à une date qui ne peut encore être fixée à ce jour, mon mandat débute donc pour une durée indéterminée ; d’autre part, la distanciation sociale imposée par les autorités sanitaires empêche pour l’instant tout rassemblement physique et limite de fait la possibilité d’aller au contact des gens.

Dans ce contexte, l’administration française (en particulier l’Ambassade et le Consulat) et les élus (en particulier le Conseil consulaire) mettent tout en œuvre pour assurer la continuité de leurs missions. Pour ma part, je participe avec assiduité aux vidéo-conférences auxquelles je suis convié, relaie les informations aux français des Pays-Bas via le site Internet de la liste Ensemble, mieux vivre aux Pays-Bas et son infolettre. Et reste bien sûr à l’écoute de toute la communauté française installée aux Pays-Bas. N’hésitez donc pas à me contacter (yann.martineau@gmail.com) !

Vous partagez votre mandat de conseiller consulaire avec les 11 membres de votre liste « Ensemble, mieux vivre aux Pays-Bas » qui a remporté le plus de suffrage lors des dernières élections de 2014. Comment voyez-vous ce partage de mandat ?

Le partage de mandat permet de mettre l’accent sur le rôle plus que sur la personne en charge de le jouer. C’est aussi une manière d’impliquer un plus grand nombre de citoyens dans notre organisation démocratique. Engagé au premier plan sur un temps plus court, il est en effet plus facile de concilier sa vie personnelle et professionnelle et son engagement d’élu ; la continuité de l’action étant par ailleurs garantie par le relais qui s’opère naturellement entre les élus successifs et par le soutien collectif de la liste entière qui maintient son travail de fond sur toute la durée du mandat et au-delà.

L’idée du partage semble d’ailleurs avoir fait des émules. Elle a ainsi aussi été mise en pratique par les élues de deux autres listes qui se sont échangé à mi-mandat leurs rôles respectifs de vice-présidente du conseil consulaire et de représentante à l’assemblée des français de l’étranger. On ne peut que se réjouir de cette fluidité.

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