Je me félicite qu’un parlementaire prenne l’initiative morale et citoyenne de proposer de manière transparente et collégiale l’affection de sa réserve parlementaire voire de sa suppression (chaque sénateur et député français bénéficient d’un crédit de subventions de 150.00 EUR par an à distribuer à des associations ou projets divers). En effet un parlementaire a 3 missions:
– Représenter ses concitoyens
– Légiférer, c’est à dire faire les lois
– Contrôler le gouvernement
Il n’a pas la mission de distribuer de l’argent public avec cette réserve parlementaire, source de clientélisme.
Tanguy LE BRETON, conseiller consulaire élu aux Pays-Bas
Voir ci-dessous le dernier éditorial d’Olivier CADIC :
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Madame, Monsieur, chers élus, chers amis,
L’UDI ambitionne de réveiller la politique. C’est pourquoi nos parlementaires cultivent un lien privilégié avec nos militants. Peut-il en être autrement ? Cet esprit participatif anime la fédération UDI-Monde qui compte 32 élus consulaires, soit 9 de plus qu’il y a six mois lors de sa création !
Je leur ai confié le soin d’affecter ma réserve parlementaire 2016, selon un processus collégial et transparent.
Le premier Conseil UDI-Monde des élus et délégués du 3 octobre fut l’occasion de faire le point sur cette démarche pour le moins insolite au Sénat.
J’ai reçu 44 demandes de subventions, allant de 2.000 à 70.000€, pour un montant global correspondant à 4 fois le montant de mon enveloppe (130.000€) !
Les élus ont, chacun, fait émerger 20 projets au profit des Français de l’étranger de tel ou tel pays. Ils les ont classés par ordre de préférence. Lors du Conseil, nous avons examiné ce classement et recueilli les suggestions d’amélioration pour affiner notre jugement, la prochaine fois.
Nous sommes néanmoins plusieurs au sein de l’UDI à penser que le législateur est là pour légiférer, pas pour distribuer l’argent public. J’ai donc cosigné la proposition de loi de mon collègue, Jean-François Longeot, destinée à supprimer la réserve parlementaire.
Comment favoriser l’éclosion de projets essentiels portés par les écoles et les associations ? Il m’a toujours paru plus logique et sain de transférer cette prérogative et le budget des 23 parlementaires des Français de l’étranger aux conseillers consulaires et à la société civile.
Réveiller la politique, c’est aussi se fier aux acteurs de terrain !
Fidèlement, Olivier Cadic
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